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Inspection Preachat
Inspection préachat
Dans le marché immobilier résidentiel du Québec, l’inspection préachat est une étape incontournable pour tout acquéreur, que ce soit un premier achat ou non. Guide Renovation souligne à quel point cette démarche est essentielle : elle permet non seulement de mettre en lumière des problèmes majeurs immédiats ou futurs, mais aussi d’offrir à l’acheteur une compréhension claire de l’état de la propriété ainsi que des entretiens potentiels à prévoir.
En quoi consiste une inspection en bâtiment ?
Au Québec, l’inspection préachat est un examen attentif et strictement visuel effectué par un inspecteur qualifié. À partir du 1er octobre 2027, une nouvelle exigence s’appliquera aux inspecteurs en bâtiments d’habitation au Québec : ils devront détenir un certificat délivré par la RBQ pour pouvoir effectuer des inspections dans le cadre de transactions immobilières (préachat).
L'inspection visuelle porte sur toutes les composantes accessibles : fondations, structure, toiture, plomberie, électricité, chauffage, portes et fenêtres, revêtements, etc. L’inspecteur cherche des signes de défauts apparents sans ouvrir les murs ni déplacer de meubles ; son expertise permet de déceler des indices révélateurs de problèmes plus profonds.
À l’issue de la visite, Guide Renovation insiste sur l’importance de lire attentivement le rapport écrit détaillé transmis par l’inspecteur, photos et recommandations à l’appui. Ce document est essentiel pour toute prise de décision éclairée.
Déroulement et durée de l’inspection
L’inspection d’une maison dure généralement entre 2 et 3 heures, selon la taille et la complexité de la propriété. L’acheteur, souvent accompagné de son courtier, est invité à se joindre à la fin de la visite pour discuter des principales observations directement avec l’inspecteur. Ce dernier procède méthodiquement, pièce par pièce, en documentant ses observations par des notes et des photos.
Qui peut effectuer une inspection au Québec ?
Guide Renovation rappelle que seuls des inspecteurs détenant une accréditation reconnue devraient être sollicités pour effectuer des inspections en bâtiment au Québec. L'Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ) ou la Régie du Bâtiment (RBQ). Ils doivent être assurés avec une assurance erreurs et omissions (souvent appelée assurance responsabilité professionnelle), respecter une norme de pratique officielle (BNQ 3009-500) en matière d'inspection des bâtiments d’habitation et utiliser une convention de service formelle. Le choix d’un inspecteur non certifié ou d’un proche non qualifié peut exposer la transaction à des risques importants.
Quels sont les coûts à prévoir ?
Au Québec, c’est habituellement l’acheteur qui assume les frais d’inspection. Ceux-ci varient selon le type et la taille de la propriété :
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Copropriété : environ 500 $
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Maison jumelée/de ville : autour de 550 à 650 $
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Maison unifamiliale : entre 600 $ et plus de 1 000 $ pour les plus grandes propriétés
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Plex : 1250 $ à 1500 $ cela dépend du nombre d'unités
À quel moment faire inspecter ?
L’inspection a généralement lieu après l’acceptation d’une promesse d’achat, dans le cadre d’une clause conditionnelle dont le délai est de l’ordre de 7 à 10 jours. Guide Renovation recommande de ne pas planifier l’inspection trop tôt ni trop tard, afin de conserver une marge pour négocier en cas de problème décelé.
Comment gérer les problématiques découvertes ?
Quasiment toutes les inspections d'habitation relèvent quelques défauts ; pour les problèmes majeurs (toiture, fondations…), l’acheteur peut :
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Demander une baisse de prix pour couvrir les réparations ;
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Exiger que le vendeur effectue les réparations avant la vente ;
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Se retirer de la transaction si la condition d’inspection n’est pas respectée
Les défauts mineurs sont inévitables ; seuls les problèmes significatifs doivent conduire à une renégociation ou, le cas échéant, à l’annulation.
Négociation et finalisation
La remise du rapport d’inspection ouvre la porte à une négociation : l’acheteur doit étayer toute demande par des soumissions et des preuves concrètes. Des clauses de correction ou de retenue dans l’acte de vente sont aors ajoutées. Le vendeur peut refuser ; seul le contrat initial demeure alors en vigueur. À noter : les frais d’inspection sont dûs dans tous les cas, qu’il y ait vente ou non.
Aspects légaux
Durant la période conditionnelle, Guide Renovation recommande de se concentrer exclusivement sur la propriété concernée : visiter d’autres maisons ou invoquer d’autres raisons pour se désister peut exposer l’acheteur à des risques juridiques et financiers au Québec.
Conseils pratiques
La rigueur des standards québécois, le recours à des professionnels certifiés et une négociation basée sur des preuves chiffrées protègent l’acheteur contre les mauvaises surprises. Toujours choisir un expert reconnu, lire attentivement chaque rapport et s’appuyer sur des données précises lors des discussions.
Pour obtenir des recommandations locales, Guide Rénovation peut orienter tout acquéreur vers des inspecteurs réputés qui répondent aux normes strictes du Québec. Demandez-nous une référence
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